Votre startup est arrivée à un niveau de maturité qui vous permet d’envisager l’internationalisation ?

Avant de vous lancer, il est indispensable de savoir comment s’exporter à l’international. En effet, si l’international représente de nouvelles opportunités de développement, l’enjeu est grand et il est nécessaire de s’y préparer.

Lisez la suite de cet article et découvrez les bonnes pratiques pour exporter son entreprise à l’international.

1. Adapter son offre et son marketing en fonction des pays

Dans la majeure partie des cas, il sera nécessaire d’ajuster son offre pour pouvoir l’exporter. Et dans tous les cas, le marketing sera différent en fonction du pays ciblé.

La première chose à faire est donc de connaître ses cibles et de définir vos buyer persona qui diffèrent d’une zone géographique à une autre. Il s’agit ensuite d’adapter sa communication son offre de produits et services ainsi que son marketing en fonction de la cible locale.

Concernant l’offre, les changements incluent de modifier non seulement le produit (ou le service) mais également le prix en fonction du pouvoir d’achat dans le pays.

2. Traduire ses contenus

Développer son business à l’export implique de traduire ses contenus (site web, réseaux sociaux, etc.) afin de s’adresser à des clients potentiels dans leur langue.

La traduction du contenu permet de créer une proximité et d’asseoir la crédibilité de l’entreprise. De plus, s’agissant du site web, les moteurs de recherche donnent la priorité aux résultats locaux. Ainsi, un site web mal localisé impacte la visibilité de la marque dans le pays cible.

Pour plus de crédibilité, il est indispensable de faire appel à des traducteurs qualifiés car un contenu mal traduit n’inspire pas la confiance. Ce lien vous donne toutes les informations sur les prestations de traduction.

3. Réfléchir au nom des produits

L’identité d’un produit passe avant tout par son nom. C’est pourquoi celui-ci doit être facile à retenir et à prononcer. Aussi, il est important de s’assurer que ce nom n’ait pas de connotations négatives dans les pays cibles.

Le choix du nom peut ainsi s’avérer un véritable casse-tête dès lors qu’il est question de penser à l’export. Il est préférable de prendre en considération le choix du nom le plus tôt possible (dès la création de l’entreprise de préférence).

Si votre projet d’internationalisation n’a pas été anticipé et que celui-ci n’est pas adapté à certaines cibles, deux options s’offrent à vous :

• changer le nom de votre produit pour vous adapter,
• garder le nom de votre produit et travailler vos campagnes marketing afin de le faire accepter.

4. Adapter le packaging

Tout comme il est conseillé d’adapter votre offre au pays vers lequel vous souhaitez l’exporter, il est crucial de prendre en compte le packaging de votre produit.

Le packaging impacte grandement la décision d’achat, c’est pourquoi il est généralement nécessaire de l’adapter dans une optique d’internationalisation.

Parmi les éléments à prendre en compte :

• les couleurs, qui n’ont pas la même signification dans tous les pays,
• les matériaux utilisés ne sont pas soumis à la même réglementation (c’est le cas du PET pour les bouteilles d’eau minérale qui est accepté en France mais interdit dans d’autres pays européens),
• les mentions obligatoires qui diffèrent d’un pays à l’autre,

Vous l’aurez compris, un projet d’internationalisation représente un enjeu et demande beaucoup d’adaptation. En mettant en application les bonnes pratiques citées dans cet article, vous saurez exporter votre startup à l’international sans embûche.